Le coronavirus frappe de plein fouet pas le monde de la sneaker. Depuis la mi-mars, les boutiques ont baissé le rideau suite à un décret gouvernemental. Elles sont (logiquement) exclues de la catégorie des lieux publics indispensables à la vie du pays. Les conséquences ne se sont pas fait attendre. Selon NPD, les ventes ont chuté de 65% lors de la 3ème semaine de mars comparé à la même période de l’année précédente. Les ennuis, ça vole toujours en escadrille dixit un ancien président. Les grandes marques ont repoussé le lancement des grosses sorties afin d’éviter qu’elles ne soient impactées par Covid-19. Les boutiques ayant une forte présence sur web arrivent à limiter la casse. Les grandes chaînes (JD Sports, Courir, Foot Locker) y laisseront quelques plumes. Je n’ai aucune inquiétude concernant l’avenir de ces enseignes. Qu’en est-il des autres ? Cette situation fait craindre le pire pour les shops indépendants qui avant le début de la pandémie avait une santé fragile. Les mesures du gouvernement (chômage partiel, prêts garantis) risquent de ne pas être suffisantes. Des faillites en série est le scénario qui semble être en train de se dessiner. La crise sanitaire va laisser place à une crise économique. D’après les spécialistes, son ampleur sera supérieure à celle de 2008. Les habitudes des consommateurs de sneakers vont forcément être chamboulées. Malheureusement, beaucoup de gens vont perdre leur emploi. Ceux qui en auront encore un préféreront mettre de l’argent de côté « au cas où ». Face à un avenir incertain, la prudence est de mise. Car oui, l’achat de baskets n’est pas un poste prioritaire. Payer son loyer et remplir le frigo le sont. L’OMS met en garde contre un déconfinement trop rapide. Le spectre d’une seconde vague épidémique plane. Bref, la situation ne prête guère à l’optimisme. Nous sommes sûrs d’une chose. Il y aura un avant et un après. Le paysage de la sneaker en sortira bouleversé.
Photo de la couverture : Steve Brewer Photos
Les boutiques type Shinzo, footpatrol (exception faîte de starcow qui doivent bien galerer) continuent à faire tourner le business (raffles des paires les plus chaudes, livraisons assurés) etc…
Peut que être que c’est trompeur, je ne maîtrise pas le sujet, mais j’ai pas l’impression que ça les freine perso …
D’ailleurs, tu partage tj les liens des sorties
Les shops qui ont leur clientèle, une solide communauté sur les réseaux sociaux, un site marchand, pourront encaisser le choc mais pour les autres ça va être compliqué. Concernant les raffles, ça concerne des modèles dont le stock est faible. Donc, ce n’est pas avec ces modèles qu’ils font leur beurre.
Ensuite, il y a un point que je n’ai pas développé dans cet édito, c’est la situation du marché du resell. Paradoxalement, il n’est pas affecté par la crise sanitaire. Stockx affirme que son activité à juste ralenti dans les pays les plus touchés comme l’Espagne et l’Italie.
humm
on vit quand meme.dans.un.monde capitaliste et des que le confinement sera fini les gens tellement stresses de ps avoir consommer pendant 2 mois.vont se ruer sur les achats ..je.pense pas que tout ca va etre aussi catastrophique que on veut nous le faire croire….de l argent il y en as ,plus les aides,bon apres ceux qui vivotaient avant ca va etre plus tendu..
@Seb : ouais, c’est clair que certains voudront se « venger » de ces semaines sans shopping… Mais pour dépenser, faut avoir de l’argent. Et en sortie de crise sanitaire, entre ceux qui auront perdu leur taf, ceux dont l’avenir sera un peu flou et qui préféreront mettre de côté au cas où (situation économique précaire, divorces, etc…), et ceux qui vont revoir leur priorité/organisation (plus de transports en communs car pas confiance envers les autres, donc voiture avec les frais qui vont avec, etc…), bah y aura pas forcément beaucoup d’argent pour la consommation… Du coup, ça repartira pas si fort que ça je pense… En tout cas pas immédiatement…