Qui dit vendredi, dit édito ! Quel avenir pour les boutiques de sneakers françaises ? Cette question me taraude depuis pas mal de temps déjà. Combien de boutiques ont été obligées de fermer pendant la crise ? Cela montre à quel point leur équilibre est fragile ! Le constat est un édifiant. Le problème est très simple. Il existe trop de boutiques qui vendent les mêmes produits ! A part Starcow, Colette et Oqium voire Citadium, pouvez vous me donner le nom d’une boutique française qui parvient à tirer son épingle du jeu ? Je pense aucune. Colette semble avoir le business model le plus durable : L’exclusivité !
Elle a une image de marque très forte et surtout internationale. C’est une aubaine pour les marques que d’être chez Coco. Starcow est orienté vers le skate et a su se diversifier dans le streetwear. Par contre, je suis particulièrement inquiet pour Oqium. Pourquoi ? Oqium vend exclusivement des produits Nike. Sa rentabilité dépend donc de la qualité des collections Nike. Le problème c’est que en ce moment la qualité est en baisse. En plus de cela, On peut acheter les mêmes modèles sur le net pour beaucoup moins chers. La tendance chez la marque au Swoosh est au développement des magasins propres (Nike sur les Champs E lysées, Nike Stadium). Bref, la plupart des boutiques françaises manquent de créativité et surtout de réactivité. Quand on voit l’étroitesse d l’offre en France, on se dit qu’il y a pas mal de choses à faire ! Comme d’habitude, les entreprises étrangères ont un coup d’avance. Vous avez par exemple la boutique Huf qui a développé ses propres produits.Il y a également Ubiq, Supreme, Undefeated…. Cette piste est à explorer. Les boutiques françaises pourraient également s’intéresser un des marques à fort potentiel et non commercialisées en France. Cette liste d’idées est loin d’être exhaustive. Il y a pas mal de choses à faire….
En france, a part le programme 1 world, ou on a eu droit a deux paires, il n y a pas grand chose, bon, je veux pas non plus une nouvelle paire a chaque sortie du beaujolais nouveau, mais on a rarement vu une paire avec un logo d un club de foot, d un groupe de musique, ou au couleur d une quelconque star française.
ensuite, je pense aussi qu on manque de marque française » tout public », c est sur que de la chaussure de luxe on sait faire, mais acheté une paire de vuitton a 450€ ( je connais pas les prix), c est pas donné a tout le monde.
Aprés des boutiques il y en a , mais si c est pour avoir la meme paire que le voisin, c est pas top, mais tout ce qui est collector est rare…donc peu de boutiques spécialisées, et comme tu le dis, on a pas vu grand chose cette année, hormis le retour de reebok avec la zig, easytone et pump, adidas avec star wars et jeremy scott, vuitton et kanye west, plutot pauvre chez nike sauf la air force 1 foamposite, je suis d ailleurs trés déçu des nouvelles jordan 2010, lebron james 8, ou kobe bryant…6 je crois, la air max n en parlons pas….
Pour les marques françaises, tu a Veams (made in France). Mais tu as raison, c’est trop peu. Par contre, il est dommage qu’aucune boutique n’est repris le créneau laissé libre par Wall Kicks. Mais bon, je me souviens qu’ils avaient eu des problèmes avec Nike.
Proprietaire d’une boutique en France et cherchant quelque chose à faire dans le domaine , ce n’est pas du tout facile à faire, pourquoi?
Les marques demande trop beaucoup trop, emplacements au top, travaux aux top, vendeurs au top, en contre partie les marges sont insultante, il faut savoir qu’une paire de air Max 1 a l’achat en France en hors taxe c’est 27% moins cher que le retail au us!!!
De plus tout ce qui est hors europe pour Nike est considérer comme de la contrefaçon, Nike ferme tout simplement la moindre boutique qui ose se lever face à eux, Nike réserve tout à foot lover Colette et citadium!!!
À bon entendeur!!.
[…] commentaire qui a été posté sur Sneakers-actus a particulièrement attiré mon attention. Il illustre à lui seul les difficultés rencontrées […]
[…] Un cercle vicieux risque de se mettre en place : acheter moins et moins cher, vendre des sneakers de sa collection, intensification du trade (échange)… Un arbitrage sera […]