En 2009, Patta devient un lieu de pèlerinage pour les collectionneurs d’Air Max 1. Le shop néerlandais a 5 ans et compte le faire savoir. Les bougies prennent la forme de la running à la bulle d’air de 1987. Au total, 5 éditions limitées sortent. La Chlorophyll et la Corduroy Denim sont distribuées aux boutiques possédant un compte quickstrike. Les 2 autres sont des modèles tier 0. La Purple Denim TZ ainsi que la Black/Lucky Green sont disponibles uniquement chez Patta. La boutique se garde la meilleure partie du gâteau. Il aiguise l’appétit des sneakerheads européens qui n’hésitent pas à faire plusieurs centaines de kilomètres pour camper devant l’enseigne amstellodamoise. Les autres doivent se résoudre à payer le prix fort auprès de resellers qui ont senti le bon filon. Patta garde une dernière surprise : une nouvelle Air Max 1 portant la signature de Parra. La réputation de l’artiste est solidement établi au sein de la communauté depuis la Air Max 1 AMS. Entre temps, les Air Max 95 The Running Man et Air Maxim 1 sont sorties mais elles n’atteignent pas le rang du collector de 2005.
L’artiste porte son art à son paroxysme en créant la Cherrywood, une digne héritière de la basket influencée par le Red Light District. La Nike Destroyer Jacket Lonely Losers qu’il a créée en 2009 dans le cadre du projet Rivalry lui sert de base de travail. Semelle multicolore, suède et mesh bordeaux, Swoosh et écusson en tissu chenille bleu ciel, illustration sur la semelle de propreté. La magie du style post pop art qui est le fil conducteur de toutes les créations de Parra opère de nouveau. Ne cherchez pas de défaut, il n’y en a pas. Une des meilleures Air Max 1 de tous les temps pour énormément de gens. On s’enflamme parfois mais ce titre n’est pas usurpé.
La Parra x Patta x Nike Air Max 1 Burgundy est réservée à seulement 248 heureux élus. En France, la paire dont le prix sur le marché secondaire atteint aujourd’hui 6000 dollars sort pour l’ouverture du Nike Stadium. Michael Dupouy de La MJC assure la distribution en se basant sur la liste établi par les fans devant la porte métallique de l’espace privé. Un passionné arrive trop tard et perd sa chance d’obtenir le Graal au profit d’un reseller. First come, first served. La règle est cruelle pour celui achète ses sneakers pour les porter mais juste. Je me souviens de sa mine déconfite. Entre-nous, il y a de quoi lorsqu’on a eu le privilège de la caresser du regard.
Photos : @mikee_polo
Toujours interessant tes articles Boss !!
Merci, je vais essayer d’en faire plus dans ce style 🙂
Un avis sur une potentielle réédition de ce Graal ?
Il ne faut jamais dire jamais mais cela ne me parait pas à l’ordre du jour. En plus, si elle revient ça ne sera pas exactement sous cette forme.