Matt Powell est incontestablement un des meilleurs spécialistes du marché de la sneaker. Ces analyses brillent par leur pertinence. Dans un article publié sur le site de Forbes, il nous explique pourquoi le marché n’est pas prêt de ralentir. Matt Powell soulève plusieurs points intéressants :
1. Des ventes toujours plus importantes
Malgré un taux de croissance qui joue au yo-yo, les ventes de sneakers ne cessent de croître
2. Un marché mieux structuré
La dernière crise remonte au milieu des années 90, la faute à un manque de segmentation de l’offre. Tous les détaillants voulaient ressembler à Footlocker, ce qui a entraîné une duplication de l’offre. Aujourd’hui, les boutiques, les marques et les circuits sont beaucoup mieux organisés.
3. Le jeans !
Les sneakers vont parfaitement avec les jeans, qui sont extrêmement populaires. D’après Philippe Friedmann, un consultant pour les Salons textiles Première Vision, « le jean n’est pas imperméable à la crise, sa consommation est stable en Europe, mais augmente au niveau mondial.»
4. Une passion qui débute dès l’enfance
Au moins 3 générations d’enfants ont grandi en portant des sneakers. Il va être très difficile de les convaincre de ne plus en porter (et c’est bien vrai !).
5. Le développement du style casual
Un cadre dans le secteur bancaire ne sera jamais en baskets même le dernier jour de la semaine. Néanmoins, certaines entreprises sont de plus en plus souples concernant le style vestimentaire. Des boîtes tolèrent que les employés portent des sneakers.
6. La popularité des vêtements pour le sport
Les gens portent dans la vie de tous les jours, des vêtements qui à la base ont été conçues pour la pratique du sport. Aussi longtemps qu’ils seront populaires, le marché de la sneaker ne baissera pas.
7. Des portefeuilles de produits solides
Les récentes innovations contribuent à la croissance du marché. Nike reste le meilleur exemple. La firme de l’Oregon ne cesse d’innover : Flyknit, Tape, Hyperfuse…
8. L’importance du net
Les gens ont un meilleur accès à l’information. Le net va continuer à intensifier l’attrait des consommateurs pour les sneakers.
9. Le marketing de la frustration
Les marques (surtout Jordan Brand) s’arrangent pour concevoir des produits pour lesquelles la demande est très élevée en dépit d’une faible production. Cela crée de l’engouement pour les sorties suivantes.
Crédit photo : Trapluxury