Certaines sneakers sont trop belles pour être vraies… ou trop controversées pour rester en rayon ! Entre interdictions sportives, scandales médiatiques et batailles juridiques, ces paires ont fait trembler l’industrie. Trop performantes, trop provocantes, trop inspirées ? Découvrez les modèles qui ont marqué l’histoire en défiant les règles !
Les sneakers bannies du sport : trop performantes ou hors règles
Le sport impose des règles strictes, et certaines sneakers n’y trouvent pas leur place.
- Nike Air Ship (1984) : MJ voulait dominer la NBA, mais ses kicks étaient trop flashy. Résultat : « interdiction » (ou un rappel à l’ordre…) ! Ce qui a boosté la hype autour des Air Jordan 1.
- Nike Zoom Vapor 9 Tour LE « Wimbledon » (2013) : Federer a été sommé de troquer ses sneakers à semelle orange contre du blanc pur. La rigueur britannique impose un dress code strict : tout vêtement et accessoire doivent être majoritairement blancs.
- Nike Vaporfly et Alphafly Next% (2020) : trop révolutionnaires, ces modèles ont été limités en compétition car jugés trop avantageux.
- adizero Prime X 2 Strung (2023) : adidas a voulu aller trop loin en épaisseur de semelle. Interdite en course officielle.
Les sneakers supprimées pour bad buzz
Parfois, la polémique explose, et les marques préfèrent retirer leurs créations du marché.
- adidas JS Roundhouse Mid (2012) : Jeremy Scott a conçu des sneakers avec des menottes à la cheville. L’image évoquait l’esclavage pour certains. adidas a préféré annuler la sortie.
- Nike Air Max 1 « Betsy Ross » (2019) : décorées du drapeau américain datant de l’époque de l’esclavage et récupéré par des suprémacistes blancs, elles ont été retirées après des critiques, notamment de Colin Kaepernick. L’arrêt de leur commercialisation a fait exploser leur cote sur le marché secondaire.
- Air Max 97 « Satan Shoes » (2021) : une paire blasphématoire, limitée à 666 exemplaires, qui contenait une goutte de sang humain. Nike a intenté une plainte contre la marque MSCHF pour stopper la vente.
Les sneakers interdites pour plagiat
Les marques marchent parfois sur un fil tendu entre hommage et infraction.
Black Sheep x Nike SB Dunk High Gucci (2014) : la collab’ faisait référence un peu trop au monogramme Gucci. Nike a rapidement retiré le modèle de son site. La Nike SB Dunk Low Heineken n’a pas eu cette chance…
adidas Stan Smith Christmas Monster (2020) : inspirée des Gremlins, cette paire affichait des références évidentes au film culte sans être une collab officielle. Warner Bros n’a pas apprécié, et adidas l’a discrètement retirée de son site.
Conséquences : l’interdit, un coup de pub ou un bad trip ?
Les sneakers interdites ne font pas toujours mal aux ventes. Au contraire, elles deviennent souvent des légendes. Nike a capitalisé sur la soit-disante interdiction des Air Ship pour faire exploser les Jordan 1. Mais dans certains cas, une polémique mal gérée peut ternir l’image d’une marque. Le Trefoil a dû faire profil bas avec l’affaire des « menottes ».
En règle générale, interdire une sneaker, c’est la rendre culte. Plus un modèle est difficile à trouver, plus il fascine.
Liberté d’expression : où est la limite ?
Dans l’univers du sneaker game, la provoc’ est souvent une arme de différenciation. Pour marquer les esprits, les marques flirtent avec les limites, quitte à les dépasser. Certains modèles repoussent les codes de la mode et du design, d’autres se frottent aux frontières du légal ou du moral. Un pari risqué qui peut soit booster une hype phénoménale, soit déclencher une levée de boucliers.
Nike, adidas et d’autres jouent régulièrement avec la controverse, sachant que l’interdit attire autant qu’il divise. Mais où placer la limite ? À partir de quand une sneaker devient-elle irresponsable ? Peut-on tout justifier au nom de l’art et de la créativité, ou faut-il imposer un cadre éthique ?
L’histoire l’a prouvé : plus une paire est interdite, plus elle devient mythique. Entre censure et buzz, les sneakers controversées marquent à jamais la culture. Mais jusqu’où peut-on aller avant de franchir la ligne rouge ? Une chose est sûre, le débat est lancé… et les collectionneurs adorent ça !
Photo de la couverture : @dany_super_loco