Les Jeux Olympiques ne sont pas seulement un moment sportif d’exception. Ils sont également une grosse vitrine pour les marques de sneakers compte tenu de la dimension mondiale de l’évènement. Elles ont lancé des modèles qui pour certains sont devenus cultes. Au fil des années, plusieurs baskets ont marqué l’histoire des JO par leur design innovant ou leur symbolisme puissant.
La Onitsuka Tiger Mexico 66
Créée spécialement pour les athlètes japonais participant aux JO de Mexico en 1968, la Onitsuka Tiger Mexico 66 est devenue un modèle mythique. Elle se distingue par sa bande croisée en cuir sur les côtés. Sa conception vise à offrir un meilleur support et confort pour les coureurs. En plus de son utilité technique, elle porte les couleurs vives du Japon. La symbolique derrière le modèle est forte. Au-delà de ses spécificités techniques, cette chaussure reflète la culture japonaise et la fierté nationale d’après guerre. Grâce à son lancement pendant une période si influente, elle a acquis un statut légendaire parmi les amateurs de sneakers. A tort, la version jaune est associée à Bruce Lee. Dans Le Jeu de la mort, l’acteur hongkongais porte une Onitsuka Tiger Tai Chi. Idem pour Uma Thurman dans Kill Bill.
La Puma Suede et le poing levé de Tommie Smith
Lors des Jeux Olympiques de 1968, Tommie Smith remporte la médaille d’or du 200 mètres. Avant de la recevoir, l’Américain dépose sa paire de Puma Suede. Ce modèle devient alors bien plus qu’une simple chaussure de sport. Le geste fort du poing levé de Smith sur le podium renforce l’importance de ces baskets. Porter ces sneakers rappelle cette époque révolutionnaire et la lutte pour les droits civiques. Il incarne la résistance face aux injustices raciales. La paire continue d’être prisée par ceux qui souhaitent rendre hommage à cette histoire poignante.
La Nike Cortez
La Nike Cortez voit le jour en 1972, coïncidant avec les Jeux Olympiques de Munich. Et ce, après une bataille judiciaire avec Onitsuka Tiger qui garde la Corsair. Conçue par Bill Bowerman, elle offre un amorti et une durabilité exceptionnels. Rapidement, elle devient populaire non seulement auprès des athlètes mais aussi des amateurs de mode urbaine. Simple, élégante et efficace, la running se démarque par son style épuré. La Nike Cortez traverse les décennies sans perdre de son charme, devenant ainsi une incontournable du monde des sneakers. Elle a même un statut d’icône pop grâce au film Forrest Gump.
La Adidas SL 72 et l’attentat de Munich
Durant les mêmes Jeux Olympiques où la Nike Cortez fait son apparition, adidas Originals lance la Super Light alias adidas SL 72. La sneaker, légère et dotée d’un design minimaliste, répond aux exigences des athlètes de haut niveau. Toutefois, ces JO restent marqués par l’attentat tragique de Munich. Cet événement confère à la SL 72 une dimension terrible qui ressurgit en 2024 avec la polémique Bella Hadid.
Adidas LA Trainer pour les JO de Los Angeles en 1984
Spirit of the Games ! Afin de célébrer les Jeux de Los Angeles en 1984, adidas lance la LA Trainer. Ce modèle allie innovation et esthétique. Dotée de rivets ajustables au talon, elle permet de personnaliser l’amorti selon les besoins de chaque porteur. Un véritable bijou de technologie sportive. La possibilité de moduler l’amorti rend la sneaker extrêmement moderne pour l’époque. Les courses deviennent plus confortables et performantes grâce à cette avancée notable.
La Air Jordan 7 et le coloris Olympic porté par Michael Jordan
En 1992, Michael Jordan brille aux Jeux Olympiques de Barcelone au sein de la Dream Team avec les Air Jordan 7 aux pieds. Ce modèle arbore un coloris exclusif « Olympic » pour célébrer cet événement historique. Il devient rapidement très demandé par les fans de la star du basketball et les collectionneurs de sneakers.
La Nike Air Presto portée par Cathy Freeman aux JO de Sydney
L’allumage du vasque olympique reste un moment fort de la cérémonie d’ouverture des JO de Sydney en 2000. Ce rôle revient à Cathy Freeman, future médaille d’or du 400 mètres. Un symbole fort cette dernière étant d’origine aborigène. Elle est alors vêtue d’une combinaison blanche et porte des Nike Air Presto. Le t-shirt pour les pieds demeure intrinsèquement lié à ce moment d’histoire, symbole de la réconciliation australienne.
La Nike Flyknit Racer introduite à Londres
En 2012, la Nike Flyknit Racer fait ses débuts aux Jeux Olympiques de Londres. La firme de Beaverton ALORS équipementier de l’équipe américaine, en met à disposition des athlètes de la team USA. Construite en utilisant une technologie issue d’une seule pièce de fil Flyknit, ce modèle révolutionne le monde de la sneaker. Extrêmement léger, il donne presque l’impression de courir pieds nus tout en offrant un support important.
Photo de la couverture : Limited Edt
Je ne comprends pas pourquoi Nike a mis de côté la technologie Flyknit. Il y avait tellement de possibilités.
Absolument. Les possibilités sont infinies. En plus, c’est la dernière technologie de Nike a avoir super bien marché. Depuis, Nike patine.