Michael Jordan qui dispute une rencontre avec des chaussures de tennis. En absence d’images, personne ne me croirait. Pourtant, le numéro 23 des Chicago Bulls a bien enfilé une Nike Air Ace 3/4 durant le Larry’s Game, un match de charité (1988). Mats Wilander a dû se sentir honoré de voir His Air Airness mettre le modèle dont il est l’ambassadeur. Cela ne lui empêche guère de sombrer dans l’anonymat. Pour quelle raison ? Ce cas est loin d’être isolé. La Nike Air Wimbledon a connu le même sort. Disons que le catalogue Nike de la fin des années 80 contient trop de hits. L’histoire de la « Nike Air Revolution Low » constitue un bel exemple de cannibalisation. Une autre silhouette commercialisée en 1987 a fini par la supplanter : la Nike Air Trainer 1 Mid. La réalité des courts n’est pas celle du sneaker game. En 14 rencontres, John McEnroe compte 7 victoires contre Wilander. C’est très serré. En matière de sneakers, Super Brat le pulvérise. On ne remet pas en cause le statut de grand joueur du Suédois. L’Américain dispose juste d’une aura bien plus grande. J’en parle dans le dossier sur la Nike Attack.
L’heure de la reconnaissance a sonné. Je perçois en la Nike Air Ace 3/4 un plus grand potentiel que la AAFF88. Sa proximité avec la Air Jordan 3 (la semelle !) demeure un atout maître. Voire un avantage équitable…
2 commentaires
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Même si je ne suis pas intéressé par cette paire, j’ai trouvé ce dossier intéressant et agréable à lire, merci!
Merci beaucoup. J’avais jamais fait attention à cette paire. Je l’ai découverte en explorant les archives de Nike.