Qu’est-ce qu’un sneakers addict (ou sneakers head, c’est la même chose) ? Pour donner une définition simplifiée, on va dire que l’expression désigne une personne accro à la basket. Elle est l’un de ses principaux centres d’intérêt. Il s’agit d’avantage d’une appellation. Des passionnés ne se reconnaissent pas dans ce terme jugé un peu trop fourre-tout. Pour ma part, je préfère parler « d’amoureux de la basket » car c’est un réel lien affectif qui le relie aux sneakers. Il n’est pas possible de dresser un profil type bien que l’on puisse trouver des traits communs chez plein d’entre-eux. Bien souvent, cette passion a pris racine durant l’enfance. Ils ont grandi dans un milieu où la sneaker était un objet de reconnaissance. L’attirance pour ces chaussures de sport détournées de leur usage principal, a été décuplée par la frustration. Les photos d’un catalogue 3 Suisses ou La Redoute et puis c’est tout. Ne pas avoir eu les moyens de se payer une paire est quelque chose qui a forgé leur caractère. Cela permet d’expliquer pourquoi un sneakers addict réagit souvent en acheteur compulsif… Comment devient-on dingue d’un modèle en particulier ? Une fois encore, il n’existe pas de règle absolue. Je remarque juste un processus d’identification à certaines stars. Combien de personnes sont-elles devenues des fous de Jordan rétro rien qu’en les voyant aux pieds de Michael Jordan ? Et d’une Air Force 1 en les apercevant sur un rappeur à la fin des années 90 ? La transmission ne doit pas être négligée surtout chez les millennials. Ils ont grandi en portant des baskets et en achètent à leurs enfants qui devraient suivre la voie de leur parent. Un peu comme un fan de foot transmettant sa passion pour son club à sa progéniture.
Contrairement aux idées reçues, ce passionné ne lève pas le matin en se disant qu’il va constituer une collection de 300 paires. Elle se développe simplement au fil des coups de cœur.
Est-il indispensable de connaître l’histoire de chacune de ses paires ou de maîtriser un jargon particulier pour être considéré comme un sneakers addict ? Non. La culture sneakers est nécessaire mais pas indispensable. Tout dépend de son degré d’implication. Il y a des échelles dans la passion. Autour de vous, il existe de vrais fous de baskets mais qui ne connaissent pas Tinker hatfield. Deadstock, LPU, hook up, sont des expressions qui leur sont obscures. Malgré tout, vous verrez leur regard s’illuminer en évoquant leur modèle de prédilection.
Photo de la couverture : @silvastar08
Tu a super bien décrit la chose Boss. Ha le fameux 3 Suisse ;-), baskets, consoles, dessous:-)) dans le prochain article on abordera le thème des fuck boys et des suiveurs…….. merci à toi en tout cas pour le temps que tu passes sur ton site…
Merci 🙂
Damn, j’espère que le gars ne laisse pas ses modèles comme ça et qu’il les a juste sortis pour la photo. D’ailleurs il y’a un espèce d’effet plongeant sur la photo c’est assez bizarre