Nous sommes le 21 octobre 2015, la date à laquelle Doc et Marty Mcfly débarque dans le futur. Pas de temps à perdre. Le savant fou ordonne au jeune homme d’enfiler des baskets, une paire de Nike. « Laçage automatique, whaou ! », s’écrie le jeune homme en la chaussant. Cette scène se déroule dans Retour vers le futur 2. Nom de Zeus ! Quel est le nom de ce modèle ? La Nike Mag. Un choc immense pour des millions de jeunes dont les ondes continuent de se propager jusqu’à aujourd’hui. Adultes, ils retrouvent leur âme d’enfant à la vue de sa silhouette.
La Nike Mag est unique et ne peut-être comparée à aucun autre modèle. Son rayonnement est tel, qu’elle séduit des individus qui à la base, ne sont pas spécialement attirés par les sneakers.
La Nike Mag, la paire du turfu
A quoi ressembleront les sneakers du futur ? C’est la question que se pose Tinker Hatfield avant de débuter son travail. Le designer de la Nike Mag n’est d’autre que celui qui est considéré de nos jours comme le meilleur designer de sneakers de l’histoire. L’entreprise est titanesque. C’est un challenge pour l’homme qui est habitué à concevoir des running et des chaussures pour le basket orientées performance. Il se projette dans le futur. Tinker Hatfield estime que l’électronique sera une technologie importante. Il est intimement convaincu que la chaussure de 2015 sera dotée d’intelligence. Plutôt visionnaire, le père de la Air Max 1. Michael J. Fox, l’acteur qui joue Marty Mcfly, ne s’implique pas dans le processus de développement de la Nike Mag. C’est tout le contraire pour les Air Jordan. Pour Tinker Hatfield, une Air Jordan est la traduction des besoins exprimés par l’ancien numéro 23 des Chicago Bulls.
Une sneaker qui doit rester unique
La Nike Mag est la première sneaker créée spécialement pour un film. Pour la marque au Swoosh, c’est tout bénef. Un placement de produit dans un film vu par des millions de personnes est un coup de pub phénoménal ainsi qu’un pied de nez à la concurrence. En 1989, Nike n’est pas le mastodonte que nous connaissons aujourd’hui. Il est notamment talonné par Reebok… Une basket sur laquelle le monde fantasme qui apparaît dans un film culte, peut-on rêver mieux ? La marque au Swoosh s’arrange toujours pour que la Nike Mag conserve son caractère unique. Si une information circule à son sujet, il ne s’agit pas d’une fuite. Nike maîtrise parfaitement la communication.
A l’origine, la Nike Mag doit faire son come-back en 1999. Le projet tombe à l’eau pour mieux être relancé en 2005. L’attente des fans est très grande. Des pétitions réclament son retour. Nike en a conscience et mène son projet dans le plus grand secret. En septembre 2011, l’annonce de sa sortie fait l’effet d’une bombe. La planète sneakers est en ébullition. Quand ? Où ? A quel prix ? La réponse ne tarde pas à venir. 1500 Nike Mag sont mises aux enchères exclusivement sur ebay et uniquement aux Etats-Unis s’il vous plaît. Les bénéfices sont reversés à l’association de lutte contre la maladie de Parkinson de Michael J. Fox. La cause est noble mais la déception est immense chez des centaines de milliers de fans. Un calcul cynique de la part de la marque au Swoosh ? Peut-être un peu. De l’opération, elle en ressort grandie avec une image plus humaine. L’exposition médiatique de la Nike Mag est phénoménale. Jamais une sneaker n’aura autant fait parler d’elle en un laps de temps aussi réduit. Le mode de commercialisation, l’enchère, renforce son caractère unique. La Nike Mag n’a pas de prix si ce n’est celui qu’un fan est prêt à mettre. Pour le rappeur anglais Tinie Tempah, c’est 37500 dollars.
Son nom est contraction du mot magnétique. Il lui va si bien. Début octobre 2015, la Nike Mag portée par Michael J. Fox dans le film, est mise aux enchères. Bien qu’elle ne soit plus mettable, elle part pour plus de 80000 dollars. Hallucinant.
Une Nike Mag avec un système laçage automatique pour le mercredi 21 octobre 2015 ?
Power laces ! Cette expression employée par Marty Mcfly dans le film, nous la devons à Tinker Hatfield. Aujourd’hui, la réplique est culte. Il aurait dû réclamer des royalties.
Lors de cette scène où notre héros enfile sa paire, pensez-vous que le système de laçage est réellement automatique ? La réponse est non. La technologie permettant de réaliser une telle prouesse n’existe pas au moment où le film est réalisé. En 2015, la donne n’est plus la même. Le brevet déposé en 2010 indique une prochaine sortie de la véritable paire de Retour vers le futur 2. Demain, c’est déjà aujourd’hui.
Article publié en octobre 2015 pour la première fois.
Sources : Nick Depaula & Sole collector
Aucune info sur sa sortie The Boss ? Car nous sommes le 20/10/15
Non rien pour le moment.
The BOSS ? Toujours pas de news sur le site d’achat ?
Non rien du tout.
D’aprés les dernières news, une journaliste de CNBS aurait eu une info d’un insider comme quoi la paire serait à NEW YORK mais pas en vente. La vente elle serait sous forme de vente aux enchères en 2016 comme pour la première MAG, ce serait un sérieux coup pour les gens qui veulent se la procurer…
A confirmer.